mardi 28 juillet 2009

Mardi 28 juillet

Breathtaking Yellowstone

Réveillée à 5h30, difficile de me rendormir. A 7h le réveil de Marco sonne et on quitte le Motel de Tom le Maverick pour petit-déjeuner dans un hangar de graillon. On guette l’ouverture du Wear House de l’autre côté de la rue à 8h30, j’y achète de belles bottes de cowgirl selon la dernière mode du Far West. On verra comment elles passent à Belleville - Paris.

On conduit deux heures pour entrer dans Yellowstone, ce parc national aux grands espaces. Le barrage de Buffalo Bill pour commencer, un lac artificiel entouré de montagnes. Puis on découvre le Yellowstone Lake, naturel celui-là, à l’eau glacée à peine supportable, mais claire à ne même pas la distinguer. Autour de nous des forêts de pin brûlés, il reste juste les troncs émaciés et noirs comme des Mikados. On s’engouffre dans le parc et le trafic de touristes ralentit. Des Buffalos traversent la route, ces drôles de bêtes à l’arrière trop bas et au devant chargé de peluches pendantes. Ils roam’ent, un son qui leur sort du fond des entrailles, don’t mess. Alors que les panneaux rappellent régulièrement qu’il ne faut pas s’en approcher, des familles avec jeunes enfants sortent des voitures pour aller les photographier. Quels cons. On continue sagement notre safari par la toiture décapotable de la 4x4 citadine et nous arrêtons pour une salade plastique avant d’aller à l’attraction principale qu’est Old Faithful, le premier geyser répertorié dans l’histoire du pays. Parkings à perte de vue, chemins balisés jusqu’au formidable trou au milieu d’une roche qui ressemble à rien mais d’où s’échappe des nuages de vapeurs d’eau.

On a ouï-dire par un Ranger que la prochaine irruption est prévue pour 16h40. Ca paraît bien précis pour un Français, rappelons qu’il s’agit tout de même d’un phénomène naturel. On se balade autour du spot, le long duquel des touristes observateurs comme nous sont installés, caméras prêtes à dégainer. Le puits crache un peu, tout le monde s’affole, mais toujours rien. A côté de nous on vérifie sa montre, plus que 8 minutes. Attendez les gars, on est pas à Wall Street. N’empêche que 2 minutes avant l’horaire annoncé, le vieux geyser commence à s’activer, de plus en plus, et puis ça y est, le voilà qui monte d’un mètre, de deux, de cinq, woaw de dix. Old Faithful est en plein délire, comme l’avait vu le premier explorateur de ces contrées perdues il y a plus d’un siècle. Le spectacle dure 4 minutes, et puis s’éteint. La moitié du public est déjà repartie, c’est l’heure d’aller chercher sa glace bien méritée. Nous marchons vite en direction de la voiture pour quitter le parc au plus vite, avant les bouchons. Malgré nos efforts on y est pris et mettrons une bonne heure à en sortir.

La journée touche à sa fin lorsque nous parvenons enfin à quitter les Yellowstone pour entrer dans Grand Teton. Des montagnes Toblerone se profilent le long d’un lac de montagne, bleu sur bleu, c’est beau. On continue d’avancer, avec un vieux mal de bide (paraît que c’est l’altitude), jusqu’à Jackson. Une station de ski pour wealthy people. On enregistre au Motel Teton Gables vers 20h, puis dînons d’un burger sur le deck peuplé de white trash regardant le baseball sur grand écran. On s’effondre à 21h30.






























4 commentaires:

  1. Merci Magda pour ce blog au jour le jour ! ça dépayse, et on a l'impression parfois de suivre un road-movie ! Trop cool !

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  2. Non mais arretez de l'encourager. Elle en est a sa douzieme paire de bottes a franges, a plumes, a paillettes...
    On pourra bientot ouvrir un bazar de la botte en plein Belleville.

    Ca suffit, tu retournes au magasin, tu me rends ces bottes et tu achetes de jolis escarpins brillants. De quoi je vais avoir l'air, moi, dans les diners, avec a mon bras la meuf de Dick Rivers?

    Je te rappelle que tu es mon epouse, et que j'aspire aux plus hautes responsabilites civiles. Reprend-toi!

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